jeanne d'arc

Jeanne d'Arc 

Héroïne française


Jeanne d'Arc n'est pas à proprement parler une héroïne républicaine. Mais elle n'est pas étrangère à l'épopée française telle que la République nous la sert.


          Elle a énoncé l'axiome fondamental de l'idéologie française, et elle est morte pour cet axiome :

" Celui qui fait la guerre à la France fait la guerre au roi Jésus ".

          Il suffit de remplacer, selon les époques, les termes " roi Jésus" par droits de l'homme, démocratie, progrès, humanité, civilisation, bref selon les valeurs qui imprègnent l'air du temps, et vous obtenez le fondement de cette idéologie.

          Napoléon l'a lui aussi exprimé à sa manière :

La véritable force de la République française doit consister désormais à ne laisser surgir aucune idée qui ne lui appartienne


La France se construit de l'extérieur

            Les nouveaux français sont les plus fervents défenseurs de la nation française. La Bretagne a donné Jean Marie Le Pen à la France ; la Corse a donné Charles Pasqua, et bien d'autres. La Hongrie a donné Nicolas Sarkozy. D'autres viendront de tous les continents, pour nous maintenir dans l'alignement républicain. Rome au temps de sa décadence avait aussi connu ce phénomène.
            Lorsque la France se sent agressée, il est touchant de voir de nouveaux Français, beurs et blacks en mal d'intégration, provinciaux en mal de reconnaissance, se précipiter gerbe au poing au monument aux morts le plus proche.

          Avant eux s'illustrèrent les Jacobins. Ceux-ci sont issus des députés du Club breton ; la Bretagne était " province réputée étrangère " jusqu'en 1789. Au nom de la France, ils ont voté l'abolition des droits de la Bretagne.
          Robespierre était d'Arras ; l'Artois était aussi province réputée étrangère jusqu'en 1789. Pour se faire élire aux Etats généraux, il était plus artésien que les Artésiens. A Paris, il est devenu plus français que les Français (Voir Appel à la nation artésienne)
          Marat et Jean-Jacques Rousseau étaient Suisses.
          Sieyes était provençal, d'une " province d'étranger effectif ".

          Et Jeanne d'Arc, la sainte patronne de la nation française ? Eh bien oui, c'est pareil. La Lorraine n'est pas la France. Elle le dit lors de son procès :

" Q : Quand avez-vous commencé à entendre des voix ?
Jeanne : J'avais treize ans quand j'eus une voix de Dieu pour m'aider à me bien conduire. La première fois j'eus grand peur. Cette voix vint sur l'heure de midi. pendant l'été, dans le jardin de mon père.

Q : Étiez-vous à jeun ?
Jeanne : J'étais à jeun.

Q : Aviez-vous jeûné la veille ?
Jeanne : Je n'avais pas jeûné la veille.

Q : De quel côté entendîtes-vous la voix ?
Jeanne : J'ai entendu cette voix à droite, du côté de l'église, et rarement elle est venue à moi sans être accompagnée d'une grande clarté. Cette clarté vient du même côté que la voix, et il y a ordinairement une grande clarté. Quand je vins en France, j'entendais souvent la voix.

Q : Comment voyiez-vous cette clarté, puisqu'elle se produisait de côté ?
Jeanne ne répond rien et passe à autre chose. Puis elle dit : Si j'étais dans un bois, j'entendrais bien ces voix venir.

Q : Comment était la voix ?
Jeanne : Il me semble que c'était une bien noble voix, et je crois qu'elle m'était envoyée de la part de Dieu. A la troisième fois que je l'entendis, je reconnus que c'était la voix d'un ange. Elle m'a toujours bien gardée.

Q : Pouviez-vous la comprendre ?
Jeanne : Je l'ai toujours bien comprise.

Q : Quel enseignement vous donnait la voix pour le salut de votre âme ?
Jeanne : Elle m'enseignait à me bien conduire et à fréquenter les églises. Elle m'a dit qu'il était nécessaire que je vinsse en France.

Q : De quelle sorte était cette voix ?
Jeanne : Vous n'en aurez pas davantage aujourd'hui sur cela.

Q : La voix parlait-elle souvent ?
Jeanne : Deux ou trois fois par semaine elle m'exhortait à partir pour la France.

Q : Votre père savait-il votre départ ?
Jeanne :Mon père ne sut rien de mon départ. La voix me pressait toujours et je ne pouvais plus durer où j'étais.

Q : Que vous disait la voix ?
Jeanne : Elle me disait que je ferais lever le siège d'Orléans.

Q : Que disait-elle encore ?
Jeanne.: Elle me disait d'aller trouver Robert de Baudricourt, capitaine, et qu'il me donnerait des gens pour cheminer avec moi; car j'étais pauvre fille, ne sachant ni chevaucher, ni mener guerre.

Q : Continuez.
Jeanne : J'allai chez mon oncle et lui dis que je voulais demeurer chez lui pendant quelque peu de temps, et j'y demeurai à peu près huit jours. Pour lors je dis à mon oncle qu'il me fallait aller à Vaucouleurs, et mon oncle m'y conduisit. Quand je fus à Vaucouleurs, je reconnus le capitaine, quoique je ne l'eusse onques vu auparavant; ce fut par le moyen de ma voix qui me dit que c'était lui. Je dis alors au capitaine qu'il fallait que je vinsse en France. Deux fois il me repoussa et rejeta; mais la troisième fois il me reçut et me donna des hommes, Aussi bien la voix m'avait dit que cela serait ainsi. "

          (Procès de Jeanne d'Arc. 22 Février 1431. Neuvième séance du procès. Deuxième interrogatoire public)



Dieu existe, et il est Français !

Le lien entre Dieu et la France est le grand message de Jeanne.

" Q : Que savez-vous du duc d'Orléans qui est prisonnier en Angleterre?
Jeanne : Je sais que Dieu aime le duc d'Orléans. J'ai eu plus de révélations sur son fait que touchant homme qui vive, excepté mon seigneur le roi.

Q : Dites maintenant pourquoi vous avez pris un habillement d'homme?
Jeanne : Il a fallu changer mon habillement de femme et m'habiller en homme.

Q : Votre conseil vous l'a-t-il dit?
Jeanne : Je crois que mon conseil, en cela, m'a bien avisée.

Q : Que fîtes-vous à l'arrivée à Orléans?
Jeanne : J'ai envoyé une lettre aux Anglais qui étaient devant Orléans. Elle leur disait qu'ils partissent, comme il est porté en la copie de ladite lettre qui m'a été lue en cette ville de Rouen. Sauf deux ou trois mots qui sont dans la copie et pas dans la lettre. Ainsi est dit dans la copie: " Rendez à la Pucelle "; il faut y mettre "Rendez au roi ". Il y a aussi ces mots: " corps pour corps " et " chef de guerre ", qui n'étaient pas dans ma lettre à moi.

 Q : Racontez ce qui est du fait de la rencontre avec votre prétendu roi.
Jeanne : J'arrivai sans empêchement auprès de mon roi. Étant au village de Sainte-Catherine de Fierbois, je commençai par envoyer au château de Chinon, où était le roi. J'y fus à midi et me logeai dans une hôtellerie. Après le dîner, j'allai vers le roi, qui était dans le château .

Q : Qui vous montra le roi?
Jeanne : Quand j'entrai dans la chambre du roi, je le reconnus entre les autres, par le conseil et révélation de ma voix, et lui dis que je voulais aller faire la guerre aux Anglais. "

          (Procès de Jeanne d'Arc. 22 Février 1431. Neuvième séance du procès. Deuxième interrogatoire public)

La lettre aux Anglais est la suivante (annexée aux pièces du procès) :
 "Jésus ! Maria !
          Roi d'Angleterre, rendez à Jeanne clefs de toutes les bonnes villes que vous avez enfoncées ; car elle est venue de la part de Dieu ! Archers, compagnons d'armes gentils et vaillants qui êtes devant Orléans, allez-vous-en en votre pays, de par Dieu ! et si ne faites, donnez-vous garde de la bergère.

Ne prenez mie votre opinion que vous tiendrez France du roi du ciel, fils de sainte Marie ; mais la tiendra le roi Charles, vrai héritier, qui entrera à Paris en belle compagnie.

Si vous ne croyez les nouvelles de Dieu, en quelque lieu que vous trouverons, nous férirons dedans à horions, et si verrez lesquels auront meilleurs droits de Dieu ou de vous. Jeanne vous requiert que vous ne fassiez mie détruire. Si vous ne lui faites raison, elle fera tant que les Français feront le plus beau fait qui oncques fut fait en la chrétienneté.

          Écrit le mardi de la grande semaine
          Entendez les nouvelles de Dieu !
                                                 - Au duc de Bedfort, qui se dit régent de France pour le roi d'Angleterre".


" Q : La voix vous avait-elle dit, quand vous étiez jeune, de haïr les Bourguignons?
Jeanne : Depuis que j'eus compris que les voix étaient pour le roi de France, je n'aimai pas les Bourguignons. Les Bourguignons auront la guerre s'ils ne font ce qu'ils doivent, je le sais par ma voix. "
           (Procès de Jeanne d'Arc. 24 Février 1431. Dixième séance du procès. Troisième interrogatoire public)

" Q : Quelle espèce de voix est-ce ?
Jeanne : Cette voix est belle et douce et humble, et elle parle français.
Q : Sainte Marguerite ne parle donc pas anglais ?
 Jeanne : Comment parlerait-elle anglais, puisqu'elle n'est pas du parti des Anglais ? "

         (Procès de Jeanne d'Arc. 1er mars 1431. Douzième séance du procès. Cinquième interrogatoire public)


Dieu peut-il être français ?

          L'histoire de France tel qu'on l'apprend à l'école nous présente les accusateurs de Jeanne comme des hommes stupides ou corrompus, brutaux, de mauvaise foi, à la solde du roi d'Angleterre. Ils présentent des arguments ridicules comme le fait que Jeanne s'habillait en homme.
          Certes cet argument existe, mais il n'est pas le principal. Et Jeanne représente un danger pour l'église bien plus que pour la monarchie anglaise.
          Tout messianisme est un défi pour l'institution religieuse. Il remet en cause la nécessité de l'institution. De la même façon l'extrême gauche, qui prétend parler au nom du peuple, est un défi pour les instances politiques élues, qui ont le monopole de la représentation populaire. L'extrême droite, qui prétend parler au nom de la nation, est un défi pour l'État dont la parole est la seule voix officielle de la nation.

          Au procès de Jeanne, Maître Pierre Maurice dresse (en français) le réquisitoire, qui est aussi une défense de l'institution religieuse. En présence de l'évêque Cauchon, du vice-inquisiteur de la foi et des autres juges, il reproduit la substance des douze articles de l'accusation, avec un résumé de la délibération de l'Université de Paris. Nous sommes loin de la stupidité et de la brutalité que l'on prête aux accusateurs.

        " Jeanne, ma chère amie, il est temps maintenant, pour la fin de votre procès, de bien peser ce qui a été dit. Déjà quatre fois, tant par monseigneur de Beauvais que par les docteurs commis à cet effet, vous avez été avertie et admonestée soit publiquement, soit à part, et vous l'êtes de nouveau pour l'honneur et révérence de Dieu, pour la foi et la loi de Jésus-Christ, pour le rassérènement des consciences, pour l'apaisement du scandale causé, pour votre salut de l'âme et du corps. On vous a également démontré le dommage que vous avez encouru pour votre âme et votre corps, à moins que vous ne corrigiez et amendiez vos faits et vos dits en les soumettant à l'Eglise et en acceptant son jugement; ce à quoi jusqu'ici vous n'avez pas voulu entendre.

          Déjà plus d'un, parmi vos juges, aurait pu se contenter des éléments acquis à la cause. Cependant par zèle pour le salut de votre âme et de votre corps, ils ont transmis l'examen de cette matière à l'Université de Paris, qui est la lumière des sciences et l'extirpatrice des hérésies. Après avoir reçu les délibérations de cette compagnie, vos juges ont commandé que vous seriez avertie de nouveau de vos erreurs, scandales et défauts, vous priant, exhortant et avertissant, par les entrailles de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui, pour la rédemption du genre humain, a voulu souffrir une mort si cruelle, de corriger vos faits et de les soumettre à l'Eglise, comme tout bon chrétien doit le faire. Ne permettez pas que vous soyez séparée de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui vous a créée pour participer à sa gloire. N'élisez pas volontairement la voie de damnation éternelle avec les ennemis de Dieu, qui chaque jour s'efforcent d'inquiéter les hommes, en prenant le masque du Christ, des anges et saints, soi-disant tels, comme il est à plein contenu dans les vies des Pères et les Ecritures.

          Conséquemment, si de telles visions vous sont apparues, n'y attachez pas votre créance. Repoussez au contraire de telles imaginations, acquiescez à l'avis des docteurs de l'Université de Paris, et autres, qui connaissent la loi de Dieu et la sainte Ecriture. Ils vous représentent que l'on ne doit pas croire à de telles apparitions, ni à aucune nouveauté insolite et prohibée, à moins de prophétie et de miracle.
          Or ni l'un ni l'autre n'appuie votre présomption. Vous y avez cru légèrement, au lieu de recourir à la prière et à la dévotion, pour vous en assurer. Vous n'avez pas invoqué non plus de prélat ou autre docteur ecclésiastique qui pût vous instruire : ce que néanmoins vous auriez dû faire, attendu votre état intellectuel et votre simplicité.

          Prenons un exemple : si votre roi, de son autorité, vous avait donné à garder quelque forteresse, en vous défendant d'y recevoir aucun survenant; quelqu'un, je suppose, se présente en disant qu'il vient de par le roi : eh bien! s'il ne vous offrait en même temps des lettres ou autres signes certains, vous ne devriez pas le croire et le recevoir. De même, lorsque Notre-Seigneur Jésus-Christ montant au ciel, commit à l'apôtre saint Pierre et à ses successeurs le gouvernement de son Eglise, il leur défendit pour l'avenir d'accepter qui que ce fût se présentant en son nom, à moins qu'ils n'en justifiassent autrement que par leurs propres assertions. Donc, tenez pour certain que vous ne deviez pas croire à ceux que vous dites s'être ainsi présentés à vous ; et nous, nous ne devons pas vous croire, puisque le Seigneur nous commande le contraire.

          Jeanne, vous devez considérer ceci : lorsque vous étiez sur les domaines de votre roi, si un chevalier ou autre natif ou sujet, de son obéissance, s'était insurgé en disant : Je n'obéirai pas au roi, ni ne me soumettrai à ses officiers; ne l'auriez-vous pas jugé condamnable? Quel jugement porterez-vous donc de vous-même, enfantée par le sacrement de baptême en la foi du Christ, devenue fille de l'Eglise et l'épouse de Jésus-Christ, si vous n'obéissez aux officiers du Christ, c'est-à-dire aux prélats de l'Eglise ? Quel jugement donnerez-vous de vous-même? Désistez-vous, je vous prie, de vos assertions, si vous aimez Dieu, votre créateur, votre précieux époux et votre salut. Obéissez à l'Eglise en acceptant son jugement. Sachez que si vous ne le faites, si vous persévérez dans cette erreur, votre âme sera damnée au supplice et aux tourments éternels; et, pour votre corps, je doute beaucoup qu'il vienne à perdition.
          Ne vous laissez pas retenir par le faux respect humain, par une vergogne inutile, qui peut-être vous dominent, à raison des grands honneurs que vous avez eus et que vous aurez perdus en agissant comme je vous dis.

          Préférez à cela l'honneur de Dieu et votre salut, tant de l'âme que du corps. Vous perdrez l'un et l'autre si vous ne faites pas ce que je vous dis, car vous vous réparez ainsi de l'Eglise et de la foi que vous avez promise au saint baptême. Vous enlevez à l'Eglise l'autorité de Dieu, qui cependant la guide, la conduit et gouverne de son autorité et de son esprit. Il a dit aux prélats de l'Eglise " Qui vous écoute, m'écoute; qui vous méprise, me méprise ". Donc, en ne voulant pas vous soumettre à l'Eglise. de fait vous vous retirez, vous refusez de vous. soumettre à Dieu, vous errez contre l'article Unam sanctam; et, quant à ce qu'est l'Eglise ou son autorité, on vous l'a précédemment déclaré dans les précédentes. admonitions.

          Donc, au nom de mes seigneurs de Beauvais et le vicaire de l'Inquisition, vous juges, je vous avertis, prie et exhorte, afin que, par la piété que vous portez à la Passion de votre Créateur, par l'amour que vous portez à votre salut spirituel et corporel, vous corrigiez et amendiez les susdites erreurs; que vous retourniez à la voie de vérité en obéissant à l'Eglise, en vous soumettant aux jugements et déterminations sus-énoncés. En agissant ainsi, vous sauverez votre âme ; vous rachèterez, je pense, votre corps de la mort. Mais si vous ne le faites pas, si vous persévérez, sachez que votre âme sera vouée à la damnation, et votre corps, je le crains, à la destruction. Que Jésus-Christ daigne vous préserver. "

(Procès de Jeanne d'Arc. 23 mai 1431. Cinquante et unième séance du procès)


Dieu n'existe pas, mais il est français !

           Jeanne à la guerre de 1914
            Jeanne d'Arc à la guerre de 1914
        Après les charges de Voltaire contre Jeanne d'Arc, Le XIXe siècle s'ouvre avec la "Jungfrau von Orléans" du grand poète allemand Schiller (1800) qui s'enflamme devant le personnage de Jeanne en qui il voit le symbole de la résistance à l'envahisseur et de la résurrection nationale. En 1841, l'historien Michelet, qui a consulté les documents authentiques des Procès, voit dans la jeune Lorraine l'incarnation du peuple français dans ce qu'il a de plus sain. Alexandre Dumas compose une pièce de théâtre Jehanne la Pucelle (1842), Lamartine, Théodore de Banville, Sully Prudhomme, François Coppée composent des poèmes patriotiques. Relevons un sonnet de jeunesse de Paul Verlaine qui introduit une note d'humanité dans son évocation de l'héroïne (1885). Le siècle se termine avec le livre enthousiaste de l'humoriste américain Mark Twain (1896) : Joan of Arc.



          La papauté et la troisième République anticléricale, sous l'impulsion initiale de Henri Wallon, font entrer Jeanne d'Arc dans leurs patrimoines respectifs.
 


* 27 janvier 1894     Jeanne est déclarée "vénérable" par Rome
* 18 avril 1909         Béatification de Jeanne d'Arc à Saint-Pierre de Rome
* 30 mai 1920          Canonisation de Jeanne d'Arc
* 27-29 août 1926    Consécration de la basilique Sainte Jeanne d'Arc au Bois Chenu
* 25 juin 1938          Décret signé de Rome érigeant l'église du Bois Chenu en Basilique mineure.
                             Jeanne est proclamée " Patronne secondaire de la France " par le Pape Pie XI.


          Depuis 1912, il est de tradition dans la Marine que tous les navires-écoles des officiers élèves portent le nom de "Jeanne d'Arc".

Pour en savoir plus : Site internet de l'abbaye Saint Benoit de Port-Valais ;
(Traduction du procès de Jeanne d'Arc : R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

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Jeanne d'Arc version 1.1