Roparz Hemon

T'AS  L'BONJOUR DE ROPARZ !

Roparz Hemon, romancier et linguiste breton. 
Emprisonné en 1945. Blanchi du chef d'accusation d'atteinte à la sûreté de l'État par la Haute Cour de Justice, il fut néanmoins condamné en 1946 à dix ans d'indignité nationale pour attitude anti-française dans divers écrits, en particulier son texte Ni hon unan.

Roparz Hemon est la bête noire de nos voltairiens de sous-préfectures. Il n'est pas french-friendly.


                      En Bretagne, la dévotion connait un éternel retour. Nos républicains locaux se sont privés, par ascétisme citoyen, des plaisirs subtils de la foi chrétienne. Mais ils retrouvent avec soulagement les élans mystiques et la ferveur des ancêtres  dans la communion sacrée avec les valeurs laïques.

                   Dans cette religion,
il n'y a ni troménie en costumes anciens, ni pardon à l'ombre d'une vieille chapelle. On n'offre pas un cierge à Saint Napoléon ou Saint de Gaulle, non !...
                    Le militant laïc est un tourmenté. Il se veut simultanément libre-penseur et gendarme obtus de la moralité publique. Il veut qu'on le considère comme un rebelle mais aussi comme un rempart de la Constitution. Il se moque des mythes mais 
enseigne, avec la foi du charbonnier de province, les légendes dorées de la France combattante.
                     Le commissaire politique le fait rêver alors que le prêtre le fait cauchemarder.


                   
Retranchés dans leurs certitudes d'école primaire, nos libre-penseurs locaux sont un ersatz de la Légion étrangère. Ils défendent les frontières. Ils reçoivent en échange, comme autrefois la bénédiction des prélats aux armées, celle des maîtres qui descendent de Paris.
               Les banquets républicains sont l'occasion de
rots tricolores et de pets patriotiques, qu'ils reçoivent comme le Saint-sacrement.

                   Mes amis, ces compatriotes-là sont les vrais héritiers de notre mysticisme légendaire. Aidons-les dans leur tâche ingrate et courageuse, forcément courageuse.
                     Ils traquent toute référence aux anciens collaborateurs de la guerre 39-45  sur la voie publique, dans les noms de rues, de places, d'écoles. Mais par manque de culture (n'oublions pas que, si nous sommes Bretons, eux ne sont que des provinciaux), ils se limitent aux autonomistes. Aidons-les à étendre leur regard. Vérifions si nos rues et nos places n'auraient pas été baptisées en catimini d'un nom suspect, qui aurait échappé à la purification. Vérifions si nos bibliothèques ne sont pas infectées par des auteurs infréquentables, si nos musées ne conservent pas des oeuvres impies.
 


Accusé, levez-vous ! Avant  Après 
ALAIN
(Emile-Auguste CHARTIER, dit )
Philosophe radical-socialiste, pacifiste, libre-penseur.
Signe l'appel "Paix immédiate" de Lecoin.
Pendant la guerre, membre de la Ligue de la Pensée Française, ouvertement collaborationniste. Il écrit en outre dans la Nouvelle Revue Française  de Drieu la Rochelle.
A la chute de l'empire nazi, Alain a perdu son aura de penseur de la gauche républicaine au profit de jeunes loups qui la perdront à leur tour avec la décadence de l'empire soviétique.
Sic transit gloria mundi.
ANOUILH (Jean) Pendant la guerre, il continue à écrire comme si de rien n'était. Collabore au journal Aujourd'hui. Non-résistant. .
ARLETTY Comédienne avant et pendant la guerre.
A fricoté avec un officier allemand.
Emprisonnée au moment de l'Épuration. Assignée à résidence pendant 75 semaines.
AYMÉ (Marcel) Ecrivain très drôle.
Signe en octobre 1935 le "Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident", qui soutient l'agression de Mussolini contre l'Ethiopie.
Collaborateur des journaux collaborationnistes Aujourd'hui,  La Gerbe,  Je suis Partout.
En 1945, il prend la défense de Céline et de Brasillach.
Cet homme était politiquement incorrect, avant que le terme ne désigne un intellectuel mondain.
BARJAVEL (René) Directeur littéraire aux Editions Denoël (associées à l'allemand Andermann) pendant la guerre. Directeur de la collection pour la jeunesse "la fleur de France". Publie un roman, Ravage, en 1942. Ce roman, ainsi que trois nouvelles, sera publié en feuilleton dans le journal collaborationniste Je Suis Partout . Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.

Innocenté par la suite (comme Roparz Hemon).
BELMONDO  (Paul) Sculpteur de talent et de renom. Membre du groupe "Collaboration". Familier des diners de l'ambassade d'Allemagne pendant la guerre. Ces artistes, ils se croient tout permis.
Père de l'acteur Jean-Paul Belmondo.
BENOIT (Pierre) Romancier. Commandeur de la légion d'honneur. Membre de l'Académie française.
Membre du groupe "Collaboration". Familier des diners de l'ambassade d'Allemagne pendant la guerre.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Arrêté pour collaboration, emprisonné à Fresnes.
Relâché faute de preuves (comme Roparz Hemon).
BENOIST-MECHIN (Jacques) Secrétaire général du gouvernement Pétain chargé des rapports franco- allemands. Secrétaire d'État dans le gouvernement  Laval. Partisan d'un collaborationnisme dur. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Sous la Vème république, il exercera des missions en pays arabes pour le compte du gouvernement français. Même de Gaulle, le chef de la Résistance, se serait-il ramolli ?
BÉRAUD (Henri) Rédacteur au Canard Enchaîné de 1917 à 1934. Rédacteur aux journaux collaborationnistes L'Oeuvre et Gringoire. Violemment anglophobe. Condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi. Gracié. Libéré en 1950. Meurt en 1958.
BETTENCOURT (André) Violemment antisémite. Dirige pendant la guerre le journal La Terre Française. Secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil sous le gouvernement Mendès-France (1954-1955).
Plusieurs fois ministre sous la Vème République.
Sa femme est l'héritière des parfums L'Oréal (entreprise fondée par son père, Eugène Schueller, financeur du groupe d'extrême-droite La Cagoule), et une des premières fortunes de France.
Citoyennes, ne vous parfumez plus !
BLOND  (Georges) Collaborateur jusqu'en 44 de l'hebdomadaire fasciste et antisémite Je Suis Partout.
En 1944, il publie un livre violemment antibritannique, L'Angleterre en guerre.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Il a publié dès 1951 des ouvrages à la gloire des Alliés (Le débarquement, D'Arromanches à Berlin, L'agonie de l'Allemagne).
Est-ce bien suffisant pour obtenir le pardon républicain ?
BONNARD (Abel) Poète, essayiste, voyageur, journaliste, ami de Marcel Proust. Membre de l'Académie française.
Antisémite, partisan de la collaboration, membre du PPF, anglophobe.
Ministre de l'Education nationale du maréchal Pétain après Jérôme Carcopino.
Se réfugie à Singmaringen, puis en Espagne.
Condamné à mort par contumace.
Meurt à Madrid en 1968.
BORDEAUX (Henry) Auteur à succès.
Elu à l' Académie française en 1919.
Pétainiste convaincu. Voir le texte Les murs sont bons, 1940.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Siège encore à l'Académie après la guerre. Une honte.
Libres penseurs, il faut boycotter l'Académie.
BRASSENS (Georges) STO Chanteur libertaire, peu enclin aux démarches citoyennes ("Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet").
Il n'aurait sans doute pas soutenu l'équipe de France de football. Pourtant, des écoles portent son nom.
Certains libres-penseurs, faux-culs, jouent les rebelles en chantant du Brassens sous la douche, avant de sortir manifester avec écharpe ou drapeau tricolore.
CAMUS (Albert) L'Etranger paraît en 1942 aux éditions Gallimard. Camus rencontre Sartre en 1943 à la générale des Mouches. Il fait jouer sa pièce Le Malentendu en 1944, avec l'appui de Gherard Heller, de la Propaganda Staffel.  .
CARCOPINO (Jérôme) Fils de dreyfusard et dreyfusard lui-même. Membre de l'Académie Française. Auteur de "la vie quotidienne à Rome"
Secrétaire d'Etat à l'Education nationale et à la Jeunesse en 1941 et 1942, jusqu'au retour de Laval aux affaires. Il propose à Pétain une limitation (numerus clausus) du nombre d'étudiants juifs.
Révoqué de ses fonctions et traduit devant la Haute Cour. Emprisonné à Fresnes. Libéré en 1945.
Bénéficie d'un non-lieu en 1947 pour les accusations de Collaboration. Comme Roparz Hemon.
CARNÉ (Marcel) Réalisateur de chefs d'oeuvre du cinéma, dont "Les visiteurs du soir" (1942) et "Les enfants du paradis" (1945). Certains critiques disent, pour le couvrir,  que "Les visiteurs du soir" est une allusion à l'occupation allemande.
Les vrais résistants ont été moins naïfs : Carné a reçu un "blâme" du Comité de Libération du Cinéma.
CASTELOT (André) Historien. Rédacteur pendant la guerre au journal collaborationniste La Gerbe. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Historien et vedette de la télévision nationale.
Libre-penseurs, il faut boycotter les chaînes publiques...
CAVANNA (François) STO (Lire son bouquin : "Les Russkoffs") Résistant à tout
CAYATTE (André) Réalisateur de cinéma.
Pendant la guerre, a fait plus de 2 films pour la "Continental Films", société de production sous direction allemande.
Condamné par le Comité de Libération du Cinéma à l'interdiction à vie d'exercer son métier.
Il n'en a pas tenu compte, ce qui aggrave son cas. Un vrai Roparz.
CÉLINE
(Louis-Ferdinand DESTOUCHES, dit)
Médecin dans une banlieue pauvre. Romancier.
Antisémite virulent. Collaborationniste acharné.
Se réfugie à Baden-Baden, à Singmaringen puis au Danemark. Emprisonné au Danemark.
Condamné en France en 1950 à l'indignité nationale et à un an de prison. Considéré comme un écrivain innovant ce qui, pour un vrai libre-penseur, doit rendre l'innovation littéraire suspecte de collaboration avec l'étranger.
CHACK (Paul) Ecrivain.
Membre du bureau politique du PPF.
Fondateur du Comité d'Action Antibolchévique
Condamné le 18 décembre 1944 pour Intelligence avec l'ennemi et exécuté le 9 janvier 1945.
CHARDONNE (Jacques) Romancier et épistolier.
Fait deux fois le voyage en Allemagne, pendant la guerre, avec Drieu la Rochelle.
Emprisonné en 1944. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Exerce une grande influence sur "les Hussards" (Nimier, Laurent, Blondin).
François Mitterand a témoigné de son admiration pour cet écrivain.
CHEVALLIER (Maurice) Chanteur. Excellent quand il chante en anglais.
Pendant la guerre, il anime sur Radio-Paris des émissions de 30 minutes qui lui sont payées 60 000 francs chacune.
Les nazis, vraiment, jetaient l'argent par les fenêtres.
Une honte.
CLAUDEL (Paul) Ambassadeur de France jusqu'en 1935, et poète comblé d'honneurs.
Claudel publie dans le Figaro, le 10 mai 1941 un ode au maréchal Pétain
. (Voir Contreculture / CLAUDEL)
Claudel publie, toujours dans le Figaro, le 23 décembre 1944, une ode au général de Gaulle. 
CLAVEAU (André) Prince de la chanson de charme avant, pendant et après la guerre.
Anime des concerts pour la LVF.
Chanteur, parolier d'Edith Piaf. Acteur de cinéma. Comme si de rien n'était. C'est désespérant.
CLOUZOT (Henri-Georges) Réalisateur de films, dont "L'assassin habite au 21" (1942), "Le Corbeau"(1943). Condamné par le Comité de Libération du Cinéma à l'interdiction temporaire d'exercer son métier.
Récompensé au festival de Venise et au festival de Cannes pour "Quai des Orfèvres" (1947), "Manon" (1949), "le salaire de la peur" (1949).
C'est un défi à la France combattante. Il ne s'est purgé ni de son erreur ni de son talent. Un vrai Roparz. A déconseiller.
COCTEAU (Jean) 1940 : Ecrit dans le journal collaborationniste La Gerbe.
1941 : fréquente Ernst Jünger et Otto Abetz, dine chez Maxim's avec Albert Speer. Il entame la collaboration culturelle avec le journal Comoedia.
Publie  le Salut à Breker.
Cocteau et Giono ont, en commun, d'avoir parlé de Hitler comme d'un "poète".
.
COLETTE
(Sidonie Gabrielle)
Ecrivaine à la forte personnalité.
Collabore au journal Le Petit Parisien.
Pour un vrai libre penseur, une forte personnalité, c'est louche.
COSTON (Henri) Ecrivain ; journaliste.
Anti-franc-maçon. Antisémite.
Chargé par le maréchal Pétain des dossiers maçonniques. Secrétaire de rédaction de La France au Travail et de Paris Soir. Décoré de la Francisque en 1943.
Condamné aux travaux forcés en 1944. Libéré en 1951.

A néanmoins continué à écrire avec succès... sur la Collaboration.
DEBRÉ (Michel) Maître de requêtes au Conseil d'Etat en 1942.
A prêté serment d'allégeance au maréchal Pétain.
Partisan de l'Algérie française.
Premier ministre du général de Gaulle de 1959 à 1962.
DERAIN (André) Peintre, fondateur du fauvisme. Grande figure de l'Ecole de Paris.
Représente pour les nazis l'art français authentique. Fait une visite officielle en Allemagne en 1941 (avec Maurice Vlaminck), et se prête à la propagande nazie.
Dénoncé publiquement comme "collaborateur"  en 1945. Interdit d'exposition.
Ses peintures se vendent aujourd'hui pour des millions d'euros. Les amateurs d'art sont donc des mauvais français, ou pire des nationalistes bretons. Il ne faut pas oublier de boycotter les musées qui exposent des oeuvres de Derain.
DESNOS (Robert) Poète surréaliste.
Collabore pendant la guerre au journal  Aujourd'hui.
Arrêté et déporté malgré les efforts d'amis comme l'écrivain Georges Suarez (fusillé après la guerre pour crime de Collaboration), et d'officiers allemands comme le lieutenant Ewers. Meurt en déportation.
DORGELÈS (Roland) Ecrivain.
En Janvier 1941, il publie "Parole de Franc", une apologie du maréchal Pétain.
Ecrit dans Gringoire.
Bénéficie d'un non-lieu, en 1946, auprès du Comité d'épuration des gens de lettres.
DRIEU LA ROCHELLE (Pierre) Nazi. Directeur de la Nouvelle Revue Française (NRF) pendant la guerre.  S'est suicidé, ce qui lui a évité le désagrément d'être fusillé.
A ne pas lire, surtout son meilleur roman, Gilles.
DUNOYER DE SEGONZAC  (André) Peintre, graveur, lithographe, sérigraphe. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur". Suspendu en tant qu'artiste (d'où le mot de Sacha Guitry, autre collaborateur notoire : "Suspendu, Segonzac ? Mais c'est au mur qu'il faut le suspendre !").
DURAS  (Marguerite) En 1939-1940, co-écrit avec Philippe Roque un livre raciste et colonialiste, L'Empire français.
Pendant la guerre : secrétaire d'une commission de censure contrôlée par la Propaganda Staffel.
Pour en savoir plus : Duras
Ecrivain branché. Icône littéraire de François Mitterrand.
DUVERGER  (Maurice) En 1937 : Dirigeant à Bordeaux de l'UJPF, organisation de jeunesses du PPF.
Pendant la guerre, il enseigne à l'Institut d'Etudes Corporatives et Sociales, fondé sous le patronage du maréchal Pétain.
Un article qu'il publie sur le statut des Juifs dans la Revue de Droit Public (1941-1942) est un modèle d'argumentation anti-communautariste.
Constitutionnaliste républicain de renom. Collabore au Nouvel Observateur et au journal Le Monde.

Elu au parlement européen en 1989 sur une liste présentée par le Parti Communiste Italien.
Editions DENOËL Pendant la guerre, il a été associé à l'Allemand Andermann. Editeur de Voyage au bout de la nuit de Céline, de Les décombres de Rebatet (mais aussi d'Aragon et Elsa Triolet) Aragon accusa Denoël de lui avoir fait subir le voisinage d'écrivains fascistes.
Robert Denoël a été assassiné le 2 décembre 1945.
Editions GALLIMARD Editeur de la Nouvelle Revue Française (NRF) dirigée par Drieu la Rochelle.
Gaston Gallimard fréquente l'Institut Allemand pendant la guerre.
A continué son métier d'éditeur après la guerre. La honte.
Editions GRASSET Editeur avant et pendant la guerre. Bernard Grasset fut dénoncé comme "ultra-fasciste" après la guerre. Il a néanmoins continué son métier.
Editions FAYARD Editeur de Candide et de Je suis Partout.
Militant d'Action Française, Arthème Fayard n'hésite pas à rendre visite à Charles Maurras en prison en octobre 1936.
A la mort d'Arthème en 1936, on trouve à la tête de l'entreprise Jean Fayard, Fernand Brouty (administrateur de Candide pendant la guerre, et Pierre Gaxotte (voir plus bas).
.
EFFEL (Jean) Dessinateur au journal collaborationniste Le Rouge et le Bleu. Dessinateur de gauche. A reçu le prix Lénine en 1968.
FARGUE (Léon-Paul) Poète. Constamment poète.
Collabore au journal Aujourd'hui.
Toujours poète.
FAURE (Sébastien) Théoricien de l'anarchisme.
Un des principaux orateurs de la Libre-Pensée.
En 1940, il appelle à la collaboration avec les nazis.
Meurt en 1942.         (Voir Libre-Pensée)
.
FAVALELLI (Max) Rédacteur à l'hebdomadaire antisémite Je suis Partout avant la guerre. Spécialiste des mots croisés ; animateur de jeux télévisés.
FERRÉ (Léo) Né en 1916. Pendant la guerre, il occupe un poste de distributeur de bons de ravitaillement aux hôteliers.
Il se marie en octobre 43 avec Odette.
Il entre à Radio Monte-Carlo, contrôlé par les Allemands, où il est tout à la fois, suivant l'occasion, speaker, bruiteur ou pianiste.
Chanteur et poète anarchiste.
FORT (Paul) Poète.
Considéré comme le "prince des poètes" en 1912.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Georges Brassens, autre suspect, a mis ses poèmes en chansons (Le petit cheval blanc, allégorie de la soumission face aux voyageurs étrangers).
FRESNAY (Pierre) Comédien. Joue dans Le dernier des Six (1941), L'assassin habite au 21 (1942), La main du diable (1942), Les inconnus dans la maison (1942), le Corbeau (1943), Je suis avec toi (1943), Le voyageur sans bagage (1944).
Décoré de la Francisque.
Emprisonné lors de l'Epuration. Normal.

A néanmoins continué à faire l'acteur. Un vrai Roparz de l'écran.
GAXOTTE  (Pierre) Historien. Secrétaire de rédaction de l'Action Française. Secrétaire particulier de Charles Maurras. Créateur et éditorialiste de l'hebdomadaire fasciste et antisémite Je Suis Partout jusqu'en 1940. Après la guerre, devient éditorialiste au Figaro et entre à l'Académie Française en 1953.

Ne jamais le citer.
GIONO (Jean) Ecrivain pacifiste et écologiste
Collabore pendant la guerre à l'hebdomadaire La Gerbe et à la NRF de Drieu la Rochelle..
Incarcéré sept mois lors de l'épuration.
Après la guerre, il persévère et reste un écrivain écologiste. Un Roparz bio.
GISCARD D'ESTAING (Edmond) Président des Compagnies d'assurances "Le Phénix"
Décoré de la Francisque.
Père de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République (1974-1981).
GUITRY (Sacha) Académie Goncourt. Artiste, écrivain.
Une des figures de la vie parisienne pendant la guerre.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Lors de l'épuration, emprisonné au Vel' d'Hiv', à Drancy puis à Fresnes. Il a l'air de s'en foutre. Un vrai Roparz mondain.
HERGÉ (Georges RÉMI, dit) Dessinateur et auteur des aventures de Tintin.
Il collabore au journal d'extrême droite Le Soir Volé. Ami de Léon Degrelle, chef du parti collaborationniste belge Rex.
Hergé est belge, mais ce n'est pas une raison.
Il faut censurer Tintin, qui pourrit notre belle jeunesse une et indivisible.
HERMANT (Abel) Romancier, satiriste, homme de théâtre.
Elu à l'Académie française en 1927. 
Condamné à la perpétuité pour faits de Collaboration. Grâcié et libéré en 1948.
HERNU (Charles) Délégué à la propagande ouvrière du Maréchal Pétain en Savoie. Député-maire socialiste de Villeurbanne. Ministre des armées du gouvernement  Mauroy lors de l'affaire Rainbow Warrior.
JOUHANDEAU (Marcel) Ecrivain, homosexuel tourmenté, et antisémite à ses heures.
Publie en 1937 " Le péril juif ".
En Octobre 1941, il participe au voyage des écrivains français en Allemagne.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
JOUVENEL (Bertrand de) Adhère au Parti radical en 1925.
A partir de son interview d'Hitler en 1936, devient partisan du socialisme à la mode nazie. Adhère au PPF de Doriot.
Un des fondateurs d'une nouvelle discipline, la prospective, qui permet d'anticiper les conséquences de ses actes.
LA VARENDE (Jean De) Membre de l'Académie Goncourt Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
LAFORGUE (René) Pionnier de la psychanalyse en France, disciple et ami de Freud. Membre du Comité central de la LICA.
Entre 1940 et 1942, demande aux Allemands une aryanisation des professions psychothérapiques.
Bénéficiera d'un non-lieu lors d'une procédure d'épuration.
Reçoit la légion d'honneur en 1953.
LECOIN (Louis) Anarchiste et pacifiste.
En septembre 39, il lance la pétition "Paix immédiate" et réclame des négociations avec les Allemands. Il est soutenu par les libres penseurs pacifistes,  les partisans de la collaboration comme Déat, ainsi que les communistes (pour pacte germano-soviétique). Il en profite, mais pas longtemps.
Après la guerre, il persévère dans l'erreur.
Il s'oppose à la loi républicaine sur le service militaire, au nom du communautarisme philosophique et religieux. Le statut des objecteurs de conscience de 1963, qu'il a inspiré, est un modèle de passe-droit et d'inégalité des citoyens devant la loi.
Un vrai Roparz du communautarisme et du défaitisme.
LIFAR (Serge) Maître des ballets au Palais Garnier. Il est reçu par Hitler et  proposé par Göring pour diriger les futurs ballets européens. Lifar règne sur le monde de la danse dont les spectateurs, pour un tiers, sont des soldats allemands. Condamné à mort à sept reprises sur les ondes de Radio-Londres pour collaboration. Banni de l'Opéra de Paris. S'est lâchement réfugié à l'Opéra de Monte-Carlo, comme Roparz Hemon au Dublin Institute for Advanced Studies, invités tous les deux par des institutions dépourvues de valeurs universelles.
LORULOT (André)
Principal animateur de la Libre-Pensée entre les deux guerres.
Publie La Bible comique illustrée, puis La vie comique de Jésus, ouvrages à la fois anticléricaux et antisémites. Publie aussi ces années-là des pamphlets antiféministes (Catéchisme du parfait mouton ; Notre ennemie : la femme)
1939 : Publie Les hommes me dégoûtent, ouvrage où il exprime son mépris pour l'humanité.
1940 : André Lorulot entame des contacts et persiste dans des pourparlers avec la Kommandantur de Versailles, puis de Paris, pour faire reparaître le journal de la Libre Pensée, L’idée Libre
Il  poursuit son activité de libraire pendant toute la guerre, quémande désespérément auprès des Allemands le papier nécessaire à son activité d’auteur et d’imprimeur, et se plaint de leur incompréhension à son égard.
Féroce partisan de l'Épuration, y compris chez les résistants (vu son passé collabo, il avait le profil de l'épurateur...).
Principal animateur de la Libre-Pensée sous la IVème République. Les libres penseurs l'ont reconduit  dans ses fonctions. Chez eux, on ne se pose pas de questions !
Lorulot a dominé la Libre Pensée pendant plusieurs décennies, jusqu'à sa mort en 1963.

Ni le site internet de la Libre Pensée ni ses sites provinciaux, pourtant sourcilleux sur le comportement de Roparz Hemon, ne soufflent mot  de l'antisémitisme de leur leader historique, ni de ses rapports avec les nazis...

(Pour en savoir plus : La libre pensée en France 1848-1940, Jacqueline Lalouette, Ed Albin Michel 2001, pages 85, 207)
Voir aussi l'étude La Libre-Pensée.

LOUIS II de Monaco Très germanophile pendant la guerre.
Décoré de la Francisque.
Père de Rainier III ; grand-père d'Albert de Monaco, souverain actuel, ainsi que de Caroline et de Steph' de Monac'.
LOUSTEAU-CHARTEZ (Jean) Journaliste à Je Suis Partout et à Radio-Paris. Il s'engage dans la Waffen-SS. Réfugié en Allemagne, il anime "Radio-Patrie". A été rédacteur en chef de Valeurs Actuelles.
Faut-il brûler ce journal ?
LUMIÈRE (Auguste) Biologiste et industriel, frère de Louis.
Pendant la guerre, membre du Comité d'honneur de la LVF. Collabore au journal du PPF L'Emancipation Nationale.
Décoré de la Francisque.
Ne me parlez plus de la philosophie des Lumières.
LUMIÈRE (Louis) Inventeur du cinématographe avec son frère Auguste.
Pendant la guerre, membre du Conseil National de Vichy.
Décoré de la Francisque.
Avec de telles origines, le cinéma est-il un art citoyen ?
MAC-ORLAN (Pierre) Ecrivain et pataphysicien.
A signé en 1935 le manifeste de soutien à la colonisation de l'Ethiopie par Mussolini.
Collabore au journal Les Nouveaux Temps pendant la guerre, et à d'autres journaux collaborationnistes..
A vécu à Brest, ville de Roparz Hemon, où il a écrit de beaux chants de marins.
Mais comme les autres : à la trappe !
MARIN-MARIE Peintre de la marine.
Décoré de la Francisque.
Reste peintre de la marine. Officier de la légion d'honneur en 1950.
Les militaires devraient prendre des leçons de patriotisme épurateur auprès des libres penseurs...
MASSIS (Henri) Auteur de biographies de Renan, Proust, Salazar, Barrès.
Directeur de La Revue Universelle. Proche de Charles Maurras.
Décoré de la Francisque.
Intellectuel de droite.
Croix de guerre 39-45.
Elu à l'Académie française en 1960.
MAURIAC (Pierre) Doyen de la faculté de médecine de Bordeaux.
Frère de François Mauriac. Décoré de la Francisque.
A écrit un livre François Mauriac, mon frère.
Pour se disculper ?
MENDÈS-FRANCE (Pierre) Adhère au «  Plan du 9 juillet », élaboré au printemps 1934.
Il appelle à une conciliation avec l’Allemagne nazie et à un renforcement de l’exécutif d’État en France.
Icône de la politique française.
MITTERAND (François) Travaille dans le service public à Vichy pendant la guerre.
Décoré de la Francisque.
A réalisé une carrière politique et littéraire de premier plan. Président de la République française de 1981 à 1995.
MOISAN (Roland) Dessinateur dans la revue vichyste Le Rouge et le Bleu. Dessinateur et rédacteur au Canard Enchaîné. au temps de Morvan Lebesque. Destins parallèles ?
MONTANDON (Georges) Anthropologue. Publie en 1935 L'Ethnie française. Antisémite et "ethno-raciste". Président de la Commission ethnique du PPF. Abattu sommairement avec sa femme le 3 août 1944.
MONTHERLANT (Henry De) Ecrivain avant et pendant la guerre.
Publie en 1941 le texte Le solstice de Juin à la gloire de la vigueur allemande. 
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.

Elu à l'Académie française en 1960.
Se suicide à 76 ans.
MORAND (Paul) Ecrivain avant et pendant la guerre.
Ambassadeur du gouvernement Pétain à Berne.
Publie L'homme pressé en 1940.
Il écrit dans Combats, l'hebdomadaire de la Milice.
Décoré de la Francisque.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Réfugié en Suisse.
Entre à l'Académie française en 1968.
MORLAY (Gaby) Actrice de cinéma et de théâtre.
Tourne une quinzaine de films pendant l'Occupation.
"Amie" de Max Bonnafous, ministre du maréchal Pétain de 1942 à 1944.
Epouse Max Bonnafous en 1961, quand il est enfin veuf.
NOHAIN (Jean) Animateur de radio.
Décoré de la Francisque.
Animateur de radio et de télévision
POULAILLE (Henri) Ecrivain prolétarien.
Signataire de Paix immédiate en 1939
pendant la guerre, collabore à Aujourd'hui , à La Gerbe, à Germinal.
Ecrivain prolétarien.
POURRAT (Henri) Ecrivain. Auteur de Gaspard des Montagnes. Il offre en octobre 1940 un éloge au Maréchal Pétain, Le chef Français.
Prix Goncourt pour Vent de Mars en 1941, qui exalte le retour à la terre, un des thèmes pétainistes.
Décoré de la Francisque.
Mort en 1959.

Ses oeuvres sont diffusées massivement en Auvergne comme celles de Per Jakez Helias en Bretagne.
Les Auvergnats ne sont pas de bons libre-penseurs ; ils lisent et ils diffusent n'importe quoi.
RIEUX (Jean) Humoriste, poète et chansonnier toulousain.
Anime des concerts pour la LVF
Dans la région de Toulouse, des rues et des centres culturels portent son nom. Les Occitans me déçoivent, vraiment...
ROBIN (Armand) Poète et intellectuel parisien d'origine bretonne.
1940 : Collaborateur de la NRF de Drieu la Rochelle.
1941 : Espion chargé des écoutes au service des nazis, au Ministère de l'information.
( Bretonnant, on peut imaginer qu'il avait dans ses attributions l'écoute des autonomistes et des résistants bretons, en vue de leur surveillance ou de leur liquidation.)
1942 : Collabore à Comoedia, journal de la collaboration culturelle franco-allemande (voir Cocteau, ci-dessus). Il anime aussi des émissions à Radio-Vichy.
Il aurait écrit des poèmes "résistants" dès 1943, mais ceux-ci n'apparaissent qu'après la guerre. Il ne sera jamais inquiété par les nazis (et pour cause). Il faut être bien naïf pour avaler ce genre de calembredaines.
(Voir site http://armandrobin.org/chronpre.html)
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
1946 : Ecrit des poèmes anti-communistes dans le Monde Libertaire, tout en étant protégé par les communistes (
Pour en savoir plus ...). Le même jeu d'agent double avec les communistes qu'avec les nazis ?
Secrétaire de la Fédération  Anarchiste de la région Sud de Paris et de la Seine.

Contrairement à Roparz Hemon, il a été blanchi, alors que son activité d'écoute contribuait directement à la répression nazie. Combien d'arrestations, de tortures ou d'exécutions découlent de son activité ? Les archives ont été détruites. 
RODHAIN (Jean) Aumonier général des prisonniers.
Décoré de la Francisque.
Fondateur du Secours Catholique.
Ce garçon n'est pas un modèle de laïcité.
ROMAINS  (Jules) Intellectuel de la gauche laïque avant la guerre.
Membre éminent du Comité France-Allemagne.
Dès 1933, il rêve d’une « démocratie hiérarchisée, selon d’autres lois que celles de l’argent (...), ce que seul le fascisme a su réaliser depuis la révolution de 1789 ».
(J. Romains. Problèmes européens, Flammarion, 1933).
Le 14 juin 1934, Jules Romains  préside une conférence de Von Nabersberg, chef des Jeunesses Hitlériennes de Paris, à l'Ecole Normale Supérieure.
En novembre de la même année, il fait un séjour en Allemagne. A son retour, il se pose, selon les archives officielles consultées par l'historienne Annie Lacroix-Riz (Le choix de la défaite, ed. Armand Colin 2006, p 172)  , en avocat du Reich. Selon cette universitaire, il y trouve son profit. "Nombres d'indices attestent alors l'achat nazi du seul écrivain français dont les pièces étaient traduites et jouées en Allemagne et qui pouvait y faire des conférences payées. Romains bénéficiait d'une dérogation extraordinaire, voire même invraisemblable, le permis d'exporter en devises, sans aucune limitation de plafond, les sommes rémunérant ses diverses activités".

Pendant la guerre, Romains est un habitué des fêtes organisées à Paris par Otto Abetz.
Intellectuel républicain après la guerre. Chroniqueur à l'Aurore.
Partisan de l'Algérie Française.
ROQUEVERT (Noël) Acteur de cinéma Condamné à trois mois de suspension de travail lors de l'Épuration
ROSSI (Tino) Chanteur avant et  pendant la guerre. Anime des concerts pour la LVF. Emprisonné lors de l'Épuration.
SARTRE (Jean Paul) Ecrivain.
Publie L'Être et le Néant en 1943.
Fait jouer ses pièces de théâtre pendant la guerre (Les mouches en 1943, Huis clos en 1944), devant des parterres d'Allemands. Les mouches sera jouée dans l'ancien théâtre Sarah Bernhardt, débaptisé par antisémitisme. Mais les affaires sont les affaires. La commission de Sartre sur les recettes avoisine les 13%.

On lui doit l'affirmation : "Jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande" (La république du silence).
La principale phrase reprochée à Roparz Hémon est qu'il "
passa un vent de liberté sur la Bretagne" de 1940 à 1944.
Les commentateurs français considèrent que Sartre a dit le contraire de Roparz Hemon.
Normal : l'un est philosophe, l'autre est breton.


Directeur des Temps Modernes. Il y fait afficher pendant plusieurs années son refus a priori de tout manuscrit provenant de condamnés de l'Épuration.

C'est sans doute le seul cas d'un intellectuel qui considère que la justice politique émet des jugements ayant force de vérité, y compris sur le talent littéraire.
SOLIDOR  (Suzy) Chanteuse, actrice, romancière, tenancière de cabaret.
Pendant la guerre, elle chante pour les officiers allemands une version française de Lili Marleen. Elle anime des concerts pour la LVF.
Interdite d'exercer pendant 5 ans après la guerre.
Elle était d'origine bretonne, ce qui n'étonnera pas les vrais libres penseurs.
SOREL (Cécile) Actrice de la Comédie Française. Immortelle auteure de la phrase "L'ai-je bien descendu ?". Amie de Maurice Barrès.  Anime des concerts pour la LVF Après la guerre, Cécile Sorel tourne Les perles de la couronne de Sacha Guitry. Encore un qui est infréquentable (voir plus haut).
TRENET (Charles) Chanteur avant et pendant la guerre Condamné par les épurateurs à une interdiction de 10 mois. Il s'en est très (trop ?) bien remis.
VANEL (Charles) Acteur de cinéma.
Décoré de la Francisque
.
VLAMINCK (Maurice de) Fait une visite officielle en Allemagne en 1944 (avec René Derain, qu'il n'aimait pas), et se prête à la propagande nazie. Arrêté après la guerre.
Dénoncé comme "collaborateur"  en 1945. Interdit d'exposition en tant qu'artiste.

L'étude ci-dessus pioche ne retient que des noms qui sont cités au moins une fois dans les ouvrages de référence suivants :
La collaboration... à gauche aussi. Rémi Handourtzel et Cyril Buffet. Ed Perrin, Paris 1989
Fascisme français.  Pierre Milza, Ed Flammarion , Paris 1987
La grande histoire des Français sous l'occupation. Henri Amouroux. Ed Laffont, 1998
La République xénophobe. P.J. Deschodt et F. Huguenin, Ed Lattès 2001
Histoire de l'épuration. Robert Aron. Ed fayard 1967
Histoire de la collaboration. Dominique Venner. Ed Pygmalion, 2000
Un paradoxe français, Simon Epstein, Ed Albin Michel, 2008

  Citoyens justiciers, vous voulez d'autres noms ? voir  Bête immonde
  Vous fantasmez sur la Résistance ? Voir Résistance Chiffres
  L'antifascisme des Forces Françaises Libres ? Voir Libérations

Retour
Contreculture/Roparz Version 1.6